Chénelette (France) 2019-2020

Voici un chantier de rénovation écologique d’un chalet en mélèze des années 60 qui présentait de gros problèmes d’isolation phonique et thermique. Construit à une époque où l’énergie était bon marché, il n’était isolé que par 8cm de laine de pierre sur l’enveloppe extérieure et par rien dans les cloisons intérieures et sous planchers. Autant dire que les courants d’air froids y étaient très désagréables en hiver, sans compter la consommation excessive de fuel pour chauffer cette maison ! De plus les cloisons en bois vides ainsi que l’électricité vétuste présentaient des risques élevés d’incendie.

Lorsque la propriétaire a décider de remplacer ses vieilles fenêtres par des fenêtres plus performantes, il est devenu indispensable d’isoler aussi correctement les murs afin d’éviter toute perte de chaleur.

Vu que c’était une maison a ossature bois, enlever le parement intérieur a été un jeu d’enfant et j’ai pu isoler entre les montants d’ossature, en assurant à la fois une bonne isolation thermique et une bonne perspirance du batiment, et ce sans perdre de place à l’interieur.

Les matériaux utilisés sont la laine de bois souple pour les cloisons interieures et l’enveloppe périphérique, la laine de bois rigide sous plancher, un sous plancher OSB et un plancher de finition en pin massif brut. Le parement des cloisons intérieures choisi est le fermacell, posé en double couche (pour ses qualités phonique, thermiques et ignifuges). Les enduits de finitions sont en terre. Le reste du bois utilisé vient des Douglas de la forêt, débités dans une scierie locale. Les parquets et bois sont imprégnés d’une couche d’huile naturelle, sans adjonction de produits chimiques.

J’ai démonté une cloison séparant le salon d’une chambre pour agrandir la pièce et disposer d’une vue à 180° sur le paysage environnant. La porte d’accès à la chambre a été condamnée et une partie d’une cloison a été démolie pour ouvrir sur le couloir et l’entrée.